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Mission permis C

Comme expliqué dans le premier podcast sur l’achat du camion, tout s’est enchaîné très vite tant et si bien que le camion est arrivé alors que nous n’avions même pas notre permis C.

 

Etape 1 : le code

Nous avons donc pressé le pas pour acheter le bouquin et l’accès Internet qui allaient permettre de nous faire réviser le code. Je dois avouer que j’ai vite été découragée quand j’ai vu son épaisseur et certains aspects pratiques et techniques que je n’avais même pas soupçonnés.

Saviez-vous par exemple :

  • Que le temps de conduite hebdomadaire maximal est de 56 heures et ne peut excéder 90 heures sur 2 semaines ou 60 heures par semaine sur un mois.
  • Que les deux nombres précédents ‘m’ sur les pneus correspondent à la masse maximale pour un pneu seul ou un pneu jumelé.
  • Que les limitations de vitesse différaient selon le poids de votre véhicule mais en plus selon que vous circulez en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles capitale.

NB : j’ai obtenu mon permis B en 1999, ça fait donc plus de 20 ans que je n’ai pas touché à un code. Et souvent si on se demande si on l’aurait de nouveau on est sûr que non 😉

Pendant 4 semaines consécutives, nous avons donc bûché chacun de notre côté mais aussi beaucoup à deux. Nous passions nos soirées à réviser la théorie sur la télé et à passer ensuite des examen blancs avec pour objectif d’obtenir plus de 40 / 50 pour se voir délivrer le précieux sésame. Et je vous promets que bachoter à 40 piges, c’est vraiment pas évident… qui plus est pour moi qui ai une mémoire digne de Dori le poisson rouge.

Cyriac s’est inscrit à l’examen du code le premier, sans dévoiler la date. J’en ai fait autant. L’idée était autant de se faire la surprise que d’éviter de se mettre la pression.
Un jour, j’ai donc reçu sans m’y attendre un SMS de mon chéri m’annonçant qu’il avait obtenu son code.

A mon tour… ! Le jour J, je me suis rendue dans le centre d’examen assez stressée mais tout de même assez confiance au vu des révisions préparatoires. J’ai même demandé à la personne de l’accueil si je pouvais avoir un câlin d’encouragement (qu’il m’a refusé bien-sûr). Quelques minutes plus tard, me voilà seule dans la salle d’examen face à un vieil ordinateur qui me débite ses questions de code. Score final : 47 / 50. J’ai envie de crier mais on doit rester silencieux dans la salle (d’autres candidats sont arrivés entre-temps)… Je me suis sentie super soulagée, fière de moi et surtout réalisé que c’était un pas de plus vers cette aventure.

 

Etape 2 : la conduite

Seulement trois demi-journées avec le moniteur pour préparer l’examen. Il nous explique sans détours exactement ce qui nous sera demandé à l’examen :

1. Montrer que l’on connaît le camion et savoir détailler le process avant de prendre le volant, c’est à dire effectuer un tour complet du véhicule pour contrôler que tout est en ordre, de la pression des pneus au chargement, du contrôle des bavettes au fonctionnement des feux, de la lisibilité des plaques d’immatriculation aux freins. Idem pour la marche à suivre lorsque l’on quitte le véhicule : enregistrement des données dans le tachygraphe, manière de descendre du véhicule (pour éviter de se tordre la cheville, hein !)… Et bien entendu, savoir à quoi correspond chaque bouton et voyant du tableau de bord.
Rappelons qu’il n’y a pas la moitié de ces voyants sur l’unimog, que nous n’aurons pas de chargement pas plus que de tachygraphe 😉

 

2. Effectuer deux manœuvres : l’épreuve du parking. La première consiste à entrer dans un couloir en marche avant puis à se mettre dans le couloir voisin en marche arrière pour simuler un chargement à quai. La seconde consiste à effectuer une marche arrière pour loger le camion dans un emplacement type parking fermé.
Là aussi, même il n’y a pas vraiment de point commun entre le maxi camion de l’auto-école équipé de caméra de recul et notre futur camion aménagé, beaucoup plus ramassé.


3. Conduire pendant 45 minutes
en respectant parfaitement le code de la route, en sachant prendre ses virages sans monter sur les bordures ou écraser des cyclistes, en veillant à adapter sans cesse sa vitesse…
Une épreuve beaucoup plus aisée pour Cyriac que pour moi !

Résultat : Cyriac a eu la pratique du premier coup. C’était plus laborieux pour moi : j’ai échoué à l’épreuve du parking la première fois (j’ai freiné trop tard et fait bouger une barrière) puis ai du m’y reprendre à deux fois pour la conduite !

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